Les enseignes de Studio 1

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Le Studio 1 du parc Walt Disney Studios est une invitation aux rêves des nuits Hollywoodiennes ! Les différents bâtiments (qui sont par ailleurs les décors du film dont vous êtes le héro ou l’héroïne) possèdent tous des enseignes en référence à de véritables édifices du district de Los Angeles, à des films ou encore à des lieux emblématiques du cinéma de la premiere moitié du vingtième siècle.

Commençons avec le Hollywood & Vine – Five and Dime, référence directe à un lieu : l’intersection entre Hollywood Boulevard  et Vine Street, centre du fameux Walk of Fame.

Continuons avec le Liki Tiki, une référence au Liki, statuette à forme humaine venant d’Océanie et représentant le premier homme, mais surtout une référence à la culture Liki née aux Etats-Unis dans les années 1920 et s’inspirant de la culture des régions tropicales du Pacifique Sud (Hawaï, Polynésie, Océanie). Le premier restaurant ayant initié cette mouvance était par ailleurs le Don’s Beachcomber avec ses premiers cocktails « Tikis » et situé à… Hollywood !

Nous avions par ailleurs déjà parlé du Hollywood & Vine et du Liki Tiki dans notre article évoquant les lumières de Studio 1.

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Le Club Swankadero est un hommage aux nombreux nightclubs hollywoodiens du début du vingtième siècle. Parmi ces club, l’un des plus connus était le Cocoanut Grove (dont vous pouvez apercevoir l’enseigne sur la photographie ci-dessus), ouvert en 1921 à l’Hôtel Ambassador .

De nombreux artistes venaient chanter dans cette boîte de nuit comme Frank Sinatra, Judy Garland, Marilyn Monroe, Nat King Cole ou The Supremes. Il n’était pas rare d’y voir de grands acteurs comme Charlie Chaplin, Cary Grant, Henry Fonda ou Ginger Rogers et plusieurs cérémonies des Oscars y ont même eu lieu ! Le Cocoanut Grove fut remplacé par le New Grove en 1970 alors que l’hôtel était sur le déclin suite à l’assassinat du président John F. Kennedy qui s’y produit l’Hotel Ambassador a été détruit en 2005.

Schwab’s Pharmacy est certainement le drug store le plus connu d’Hollywood, au croisement de Sunset Boulevard et de Crescent Heights Boulevard. On y vendait tout le nécessaire médicamenteux mais également, comme de nombreux autres drug stores de l’époque, des glaces et de quoi manger sur le pouce. Et c’est sur ses banquettes que l’on pouvait voir de nombreuses personnalités du cinéma américain : Charlie Chaplin (qui  y jouait souvent au flipper), Judy Garland, Marilyn Monroe, Mickey Rooney, Orson Welles…
Harold Arlen y aurait écrit le morceau Over The Rainbow pour le film Le Magicien d’Oz tandis que Francis Scott Fitzgerald (auteur de Gatsby le Magnifique) y fit un arrêt cardiaque alors qu’il achetait des cigarettes. La rumeur dit que l’actrice Lana Turner y fut découverte alors qu’elle séchait l’école, mais ce n’était qu’une invention du drug store puisqu’elle fut repérée dans un autre lieu d’Hollywood : The Top Hat Cafe. Le Schwab’s utilisait donc de nombreuses combines pour attirer les foules. Dans le film Boulevard du Crépuscule (Sunset Blvd), le personnage de William Holden dit même que ce lieu est un « quartier général, un bureau, un café et une salle d’attente » pour les cinéastes (« headquarters; a combination office, coffee klatch, and waiting room »).

The Brown Derby est l’une des façades les plus reconnaissables du Studio 1, en référence au Brown Derby Restaurant sur Vine Street, deuxième restaurant de Los Angeles du même nom, ouvert en 1929 et l’un des restaurants les plus connus. Il n’était pas rare d’y rencontrer des personnalités comme Katherine Hepburn, Omar Sharif, Joan Bennett, Jean Harlow ou William Powell. On pouvait par ailleurs admirer à l’intérieur des caricatures de célébrités, reproduites dans le parc Walt Disney Studios. Vous pouviez également y manger la célèbre salade Cobb, du nom de son propriétaire Robert H. Cobb.
Le dernier  Brown Derby existant est une réplique se trouvant au parc Disney’s Hollywood Studios en Floride

L’Alexandria Theater n’est pas une référence cette fois-ci à Hollywood mais à un lieu du même nom situé à San Francisco. Ce genre de salle de cinéma démesurée (comme le Chinese Theater et le Grauman’s Egyptian Theater à Hollywood, ou Le Grand Rex en France) étaient souvent construits dans les années 1920. L’Alexandria fut fermé en 2004.

Le Gunga Den, lui, fait référence au film de 1939 Gunga Din inspiré par le poème du même nom. Celui-ci a été écrit par Rudyard Kipling, auteur également du Livre de la Jungle. Gunga Din est un porteur d’eau dans les Indes à la fin du XIX° siècle qui va se sacrifier pour sauver les soldats britanniques des griffes des brigands Thug.

Finissons notre visite du Studio 1 avec Last Chance Gas et The Gossip Column. Le premier rappelle les rares stations services qui bordent la Route 66. Ce nom est parfaitement de rigueur : si vous croisez l’une de ces stations, cela pourrait bien être votre dernière chance de vous ravitailler avant de tomber en panne

Le second est un clin d’œil aux ragots (gossip en anglais) colportés par de nombreux journaux people. Ce commérage était monnaie courante dès les débuts du cinéma et bien sûr surtout à Hollywood : potins, rumeurs, stars, tout était bon pour vendre ses magazines et parfois mettre le vent en poupe de certains acteurs si les producteurs avaient assez d’argent… (pratiques qui ne se sont par ailleurs jamais arrêtées) !

Il existe encore de nombreux petits détails disséminés dans le Studio 1, alors n’oubliez pas de regarder autour de vous…


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Première photo provenant du site partenaire One More Minute.
Photographies du Don’s Beachcomber, Brown Derby & Schwab’s : Martin Turnbull.

Une réflexion sur “Les enseignes de Studio 1

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